AGADIR

300 jours de soleil par an, une plage de sable fin de 10 km une baie qui se classe parmi les plus belle baies du monde, des hôtels luxueux, des golfs, des boîtes de nuits, des restaurants, un port de pêche pittoresque et animé… Agadir est la destination balnéaire par excellence depuis les années 50, malgré le tremblement de terre qui en 1960 ravagea la ville. D’une magnitude de 6,7 sur l’échelle de Richter, il fit plus de 20 000 morts. Agadir comptait alors 40 000 habitants. La ville actuelle a été reconstruite 2 km plus au sud. La vieille Agadir n’existe plus, les seuls vestiges du passé da la ville se trouvent au musée et dans les ruines de la casbah.
Fondée par les berbères, Agadir- et surtout sa baie abritée des vents et sa terre fertile- a toujours attiré les marins. En 1505, les portugais fondèrent un comptoir commercial et une forteresse au pied de la colline devant la mer, Santa Cruz do Cabo de Aguer (Sainte Croix su Cap Ghir), à l’emplacement du quartier aujourd’hui disparu de Founti.
En 154, elle redevient sous contrôle marocain qui construisit en 1572 une casbah sur la colline. En 1746, les hollandais installèrent un comptoir au pied de la casbah sous l’autorité du sultan. Au-dessus de la porte d’entrée de la casbah, en peu encore voir une inscription hollandaise qui signifie : « Crains Dieu et honore ton roi ». Après une longue période de prospérité sous le règne saâdiens, Agadir déclina à partir de 1760, à cause de la prééminence accordée par le sultan SIDI MOHAMMED BEN ABDALLAH au port concurrent d’Essaouira. C’est un coup dur pour Agadir et la ville se dépeupla peu à peu. Au début du XX siècle, la population d’Agadir est inférieure à 1000 habitants. Après 1920 sous le protectorat français, un port moderne fut aménagé et la ville connut un premier essor. Autour de 1930, Agadir fut une étape importante de l’aéropostal où SAINT EXUPERY et MERMOZ faisaient escale. Dans les années 50, la ville, très dynamique commençait à s’ouvrir au tourisme, juste avant le terrible tremblement de terre.


LE GRAND SOUK :

On y trouve des fruits et des légumes mais également de jolies tuniques, des bijoux berbères et un large éventail d’objets artisanaux en tout genre.

L’ANCIEN KASBAH :

Ce quartier qui domine la nouvelle fut le plus éprouvé par le séisme de 1960. De la puissante forteresse construite en 1540, il ne reste rien. Seuls les remparts ont été relevés.

LA MEDINA D’AGADIR :

Construite à l’intérieur d’une enceinte selon des techniques architecturales traditionnelles, la médina abrite un village d’artisans et leurs ateliers. On peut aussi y prendre un thé et déjeuner.

LE MUSEE DU PATRIMOINE AMAZIGH :

Bijoux berbères, tapis, porte-ustensiles de cuisine et expositions temporaires. Passage AIT SOUSS. Ouvert de 10h à 19h. Fermé le dimanche.

LA VALLEE DES OISEAUX :

Jardin avec volières, mouflons et lamas. Ouvert tous les jours de 09h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h00. Entrée boulevard du 20 Août et boulevard Hassan II.

AU SUD D’AGADIR :

Franchis les derniers faubourgs méridionaux de la ville, on entre dans une région qui commence tout juste à s’ouvrir au tourisme balnéaire. Hormis quelques modestes stations, on n’y trouvera que plages désertes, criques inconnues, perspectives prodigieuses de falaises fuyant jusqu'à l’horizon.

MASSA :

Au sud de petit port de Tifnite, à une heure d’Agadir, on ne manquera pas de faire escale dans l’une des plus riches réserves ornithologiques du Maroc, avec plus de 8000 oiseaux et 72 espèces différentes. Au nord des pêcheurs vivent toujours dans des habitations troglodytiques, creusées dans les falaises.